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C’est un sujet que peu de personnes se permettent d’évoquer. En effet, la perte d’un être proche est très douloureuse et Philippe Lellouche raconte cet événement dans son livre « N’oublie pas d’être heureux« .
Philippe Lellouche et sa carrière
Frère de Gilles Lellouche, Philippe s’est également engagé dans la comédie et dans le cinéma en sachant imposer son style qui est remarquable.
Il a su faire rire les téléspectateurs de ses films, ainsi que les spectateurs de ses pièces de théâtre. Ainsi, il a su s’installer parmi les meilleurs du métier et à su se forger une réputation que peu de personnes peuvent avoir.
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Pour cela, l’acteur et comédien s’est très rarement exprimé sur sa vie privée et n’a que très peu de fois évoqué la perte de son père. Il en ainsi fait un livre, dans lequel il se livre corps et âme afin d’exprimer son ressenti, ses émotions, ses regrets et ses envies.
« Tous ceux passés par là connaissent la douleur que ce deuil engendre« , avait-il déjà exprimé lors d’une précédente interview.
Son frère, Gilles, avait également déjà exprimé son ressenti en 2019, lors d’une interview. Il avait alors raconté qu’il avait eu l’impression d’être amputé de sa moitié : « On se sent amputé de la moitié de soi-même« .
Un deuil difficile à gérer !
Il a rarement évoqué les circonstances de la mort de son père, bien que cela soit très difficile à évoquer, mais il faut également savoir que les circonstances sont très touchantes. En effet, le premier de Philippe et de Gilles Lellouche est décédé dans les bras de Philippe Lellouche.
« Le mien est mort dans mes bras un mercredi après-midi, et je ne sais toujours pas comment j’ai eu le courage de fermer ses yeux en lui faisant le Chéma Israël, encore moins celui de monter sur scène quelques heures plus tard pour jouer une comédie et faire rire le public« , a-t-il précisé.
Il précise également que lorsqu’il effectua la représentation plus tard sur scène, son regard se fixa sur le fauteuil dans lequel se tenait auparavant son paternel, ce qui lui donna beaucoup de force en s’imaginant que son père se tenait là.
« Si là le fauteuil était occupé par un autre que je ne connaissais pas, c’est mon père que j’ai vu assis, et c’est pour lui que j’ai joué« .
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Un autre événement troublant est parvenu à l’acteur et réalisateur, en 2012, lorsque ce dernier réalise des scènes pour son film « Nos plus belles vacances« , dans la région natale de sa maman, la Bretagne.
Il eut alors l’impression que lors d’une scène, toutes les personnes présentes étaient des personnes disparues, ce qui ne rendit perplexe et très heureux à la fois.
« Je suis sûr, aujourd’hui encore, que, ce jour-là, mes disparus étaient alignés derrière les acteurs. Et même si ce n’est pas vrai, au moins ai-je pu leur montrer à quel point je les aimais. Et ça m’a rendu incroyablement heureux« , explique Philippe Lellouche.