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Le ministre Olivier Véran a annoncé ce matin que la contraception sera désormais gratuite pour toutes les femmes, jusqu’à l’âge de 25 ans.
Une grande avancée pour la contraception !
C’est une annonce forte que vient de prononcer le ministre de la santé sur France 2 ce jeudi matin. En effet, il vient d’annoncer que la contraception sera accessible à toutes les femmes et ce, jusqu’à l’âge de 25 ans.
Le ministre de la santé, Olivier Véran a ainsi annoncé que, « il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception, jusqu’à 25 ans, à compter du 1er janvier« .
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Il faut également savoir que ce dispositif était déjà mis en place pour les jeunes femmes de 15 à 18 ans.
« J’ai fait plusieurs constats, avec les autorités de scientifiques : il y a un recul de la contraception chez un certain nombre de jeunes femmes, et le premier motif, c’est le renoncement pour des raisons financières« , a poursuivi M. Véran, ajoutant : « C’est insupportable que des femmes ne puissent pas se protéger, ne puissent avoir une contraception, si elles en font le choix, évidemment, parce que ça leur coûte trop cher dans leur budget« , a ajouté le ministre de la santé
Cet élargissement de la gratuité représente « un effort de 21 millions d’euros par an, à compter du 1er janvier« , a-t-il ajouté.
Pourquoi l’âge de 25 ans ?
La question que l’on peut désormais se poser, c’est pourquoi les autorités ont-elles fixé un âge maximal de 25 ans ?
Le ministre de la santé s’est exprimé sur cette question et a ajouté que « c’est un âge qui correspond, en termes de vie économique, sociale et de revenus à davantage d’autonomie. C’est aussi l’âge où l’on va quitter définitivement la complémentaire de santé parentale. »
Les chiffres ont également encouragé cette décision puisque de nombreuses jeunes filles tombent enceintes chaque année, et la situation est parfois très difficile pour ces dernières.
Le gouvernement s’est exprimé en 2019 sur ces situations. « Chaque année, près de 1 000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France ». Il a également ajouté que « Parmi ces grossesses, 770 se concluent par une IVG« .
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C’est également pour cette raison que les autorités ont étendu cette mesure aux jeunes filles de 15 à 18 ans. Cela permet de protéger plus de jeunes filles et les résultats ont été encourageants. Ainsi, lorsque cette mesure s’est appliquée, une baisse du recours à l’IVG a été observée, et le taux est passé de 9,5 ‰ à 6 ‰ entre 2012 et 2018.
Reste à voir si cela va encore faire baisser les chiffres, et empêcher les personnes à avoir recours à l’IVG, qui peut également être un traumatisme pour la mère, comme pour le père et le reste de la famille.
