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Le grand acteur Johnny Depp était très attendu du grand public et son arrivée n’a pas déçu les fans ! Il en a également profité pour tacler l’industrie de cinéma américaine !
Un acteur très apprécié du grand public
Malgré les différentes histoires qui ont tourné autour de sa vie personnelle, Johnny Depp ne cesse de remplir de joie le cœur de ses fans. Et pour cela, à Deauville, il a mis la barre assez haute et a comblé de joie pendant plus d’une heure, les quelques privilégiés qui étaient présents dans la salle avec lui.
Plusieurs centaines de fans étaient massés à l’extérieur du Centre International de Deauville et environ 300 d’entre eux ont pu obtenir un ticket permettant de voir l’acteur en conférence de presse.
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Avec son look atypique, lunettes noires, jean baggy et casquette de gavroche, il a autant impressionné que fait rigoler l’audience de la salle. En effet, il était interviewé par un journaliste qui traduisait ces réponses. Durant cette interview, l’acteur américain, connu pour avoir interprété le rôle de Jack Sparrow dans « Pirates des Caraïbes« , est revenu sur les étapes les plus marquantes de sa carrière et les événements qui ont fait basculer sa vie d’acteur.
Il s’est également donné en spectacle, puisqu’il a imité, devant 300 personnes, Tim Burton en agitant ses mains dans tous les sens, comme le fait le réalisateur. Mais il a également lancé des « coucous » à tout le monde présent dans la salle et joué avec son écharpe.
Pour le plus grand plaisir des fans français, Johnny Depp s’est également risqué à parler notre langue, non sans mal. Il faut dire que le français est l’une des langues les plus compliquées au monde..
Johnny Depp critique Hollywood !
L’acteur américain s’est également confié sur la manière dont les producteurs utilisaient son charisme et sa popularité.
Ayant fait une apparition remarquée dans « 21 Jump Street« , il s’est confié sur l’image qu’il renvoyait et sur ce qu’il n’aimait pas. « J’ai beaucoup appris sur la série 21 Jump Street, notamment grâce au rythme de tournage, mais j’en ai vite eu assez que la Fox fasse de moi un produit. J’ai vraiment essayé de m’en échapper par tous les moyens, j’ai même mis du scotch sur ma langue pour faire croire à un problème de diction, mais rien n’a marché, jusqu’à ce que, juste avant Tim Burton, John Waters me donne ma chance sur Cry Baby. On ne me proposait alors que des rôles d’action avec des flingues et des jolies filles à mon bras. John a compris le malaise que je ressentais d’être une icône de magazine pour ados et il a écrit le rôle pour moi : le premier pas dans mon parcours d’acteur. », avait-il dit au journaliste.
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Il s’est également confié sur le tournant qu’a été le film « Edward aux Mains d’Argent« .
« J’avais lu le scénario d’Edward aux mains d’argent en pleurant à plusieurs reprises… ce personnage est si pur. Ma première rencontre avec Tim Burton a eu lieu dans un café : on s’est compris tout de suite, on a parlé durant trois heures et demie en buvant des litres de café. Mais tout le monde voulait alors ce rôle, Michael Jackson, Tom Hanks… et la Fox pensait à Tom Cruise. Tim a été très courageux de me choisir. C’est le deuxième pas dans mon parcours, où la plupart des personnages que j’ai interprétés sont liés par des failles, des blessures qui font toute leur qualité« .
Il n’a pas hésité de dire ce qu’il pensait de l’industrie américaine cinématographique et de certains réalisateurs. Il a également précisé que le patron du cinéma et de chaque film n’était nul autre que le spectateur. « Hollywood fait de plus en plus de films et de moins en moins de cinéma. Moi, je n’ai jamais aimé le mot carrière, et encore moins le mot fan. Les soi-disant fans sont des spectateurs qui payent cher leur place de cinéma. Ce sont eux, mes vrais employeurs, il serait temps que les patrons des studios le comprennent« .
